Au cours de la campagne présidentielle de 2007, la candidate du PS Ségolène Royal avait promis de mettre en place si elle était élue un gouvernement respectant la parité femmes-hommes. Le candidat de droite Sarkozy avait alors fait la même promesse. Une fois élu il ne l’a, bien évidemment, jamais tenue.
Au moment où nous imprimons (car la composition du gouvernement change fréquemment, au gré des fluctuations au sein de la cour), au niveau des ministres il y a quatre fois plus d’hommes que de femmes ! Encore faudrait-il également compter le premier ministre…
Pourtant la mesure est tout à fait applicable, et elle est effectivement appliquée par certains sociaux-démocrates au pouvoir : Zapatero en Espagne (9 femmes et 9 hommes : 9 ministras, 8 ministros, et le premier ministre), et Bachelet au Chili (son gouvernement a été paritaire lors de sa formation en 2006, mais ce n’est plus le cas à l’heure actuelle, le gouvernement étant désormais composé de 12 hommes et 10 femmes).
Il faut rendre la mesure – au moins 50% de femmes au gouvernement – obligatoire. C’est une mesure évidemment transitoire, tant que ce système insuffisamment démocratique existe, et surtout tant que le sexisme existe.