Dans un monde où les capitaux peuvent librement traverser les frontières, des êtres humains doivent risquer leur vie quand ils essaient de faire de même. Des travailleurs migrants dans le monde entier sont pourchassés, humiliés, emprisonnés, et parfois tués.
Afin de dissimuler les causes réelles de la crise capitaliste, les travailleurs migrants sont décrits comme des criminels ou comme la cause des disfonctionnements sociaux. Des gouvernements partout dans le monde ont passé des lois qui s’en prennent aux travailleurs migrants. A cause de la crise l’exploitation doit être accrue, ce qui passe par des attaques contre les droits des salariés. On voit ainsi appliqué ce vieux procédé : diviser les travailleurs, pour mieux régner.
Ce qu’il faut faire, c’est l’inverse : tous les travailleurs doivent s’unir, rejeter les frontières nationales, et s’affirmer en tant que classe travailleuse mondiale. « Les travailleurs n’ont pas de patrie » (Karl Marx dixit), et une attaque contre un seul est une attaque contre tous !
Dans plusieurs pays, les travailleurs migrants mènent des grèves pour obtenir leur régularisation, pour obtenir le droit de s’organiser, pour conquérir les libertés démocratiques, de meilleurs salaires et de meilleures conditions de travail. C’est par des grèves de masse unissant tous les travailleurs que les victoires peuvent être obtenues, que la conscience d’appartenance à la même classe sociale peut s’affirmer.
A l’encontre des politiques répressives menées par les différents gouvernements nationaux, il s’agit d’opposer la solidarité de tous les travailleurs. Il s’agit de construire un mouvement exigeant la liberté de mouvement pour tous, et un monde libéré de l’exploitation capitaliste.
C’est ainsi que l’on pourra arriver à un autre monde, basé sur l’égalité et la liberté pour toutes et tous. Un monde où : personne n’est clandestin, no one is illegal, ninguna persona es ilegal, geen mens is illegaal…