Un autre Luxemburgisme est possible

Un autre Luxemburgisme est possible : réflexions sur Rosa et le projet socialiste radical

Par le Dr. William A. Pelz, de l’Institute of Working Class History de Chicago, 2007[1].

Avec son assassinat le 15 janvier 1919, Rosa Luxemburg[2] a laissé un vide non seulement dans la gauche allemande mais, en fait, dans tout le mouvement international. La destruction de celle que Franz Mehring avait appelé « le meilleur cerveau depuis Marx » signifiait que d’autres moins brillants et – plus important encore – ayant moins de principes, viendraient après elle.  Comme si son absence n’était pas un mal suffisant, ceux, comme Staline, qui la craignaient même morte travaillèrent à créer un monstre qui avait peu de ressemblance avec la pensée profonde de Luxemburg. Cette parodie maladroite, cynique et intéressée, des idées de Rosa Luxemburg et de ceux qui pourraient oser les suivre devint connue sous le nom de « luxemburgisme ».

Dans sa célèbre lettre « Sur certaines questions concernant l’histoire du bolchevisme », publiée par Joseph Staline dans Proletarskaia Revoliutsiia[3], Staline affirmait que Luxemburg était une dirigeante de la social-démocratie allemande, qui avait développé un « luxemburgisme » qui était une forme de menchevisme contre-révolutionnaire. Plus tard Martinov s’associa à Staline pour attaquer les « erreurs semi-mencheviques »[4] de Luxemburg. Comme le note le professeur Sobhanlal Datta Gupta, il n’était pas possible de réaliser complètement  l’impact de cet assaut de Staline avant l’ouverture des archives soviétiques et du Komintern. Maintenant toute la violence de cette attaque contre la pensée et l’héritage de Rosa est clairement révélée[5]. De façon assez similaire avec le cas de Trotsky, Staline et ses subordonnées ont voulu noircir la réputation de Rosa Luxemburg à un point tel que même morte elle ne puisse pas présenter de menace pour la nouvelle orthodoxie stalinienne.

Evidemment, Rosa et même le luxemburgisme avaient leurs défenseurs. En 1939 son vieux camarade Paul Frolich a écrit une biographie émouvante, qui récusait la version stalinienne[6]. Le grand rival de Staline, Léon Trotsky, a écrit une défense cinglante intitulée « Bas les pattes devant Rosa Luxemburg ! »[7]. Cependant, même Trotsky n’a pas pu résister plus tard à la tentation de dénoncer des tentatives de construire un mouvement luxemburgiste en France. Le vieux bolchevik tonnait : « les côtés faibles de son enseignement ont été mis à nu, dans la théorie comme dans la pratique. »[8] Tout au long de la République de Weimar et au cours des sombres jours du fascisme d’Hitler, le Parti Communiste d’Allemagne (KPD) adhéra de plus en plus à la ligne stalinienne condamnant la fondatrice de leur parti. Après la lettre de Staline de 1931, qui fut rapidement traduite en allemand, les dirigeants du KPD comme Ernst Thaelmann faisaient régulièrement des discours où ils dénonçaient Luxemburg et Trotsky comme des diables jumeaux qui hantaient le mouvement ouvrier révolutionnaire. Un porte-parole du KPD avertit que le luxemburgisme était une arme de la contre-révolution différant « seulement formellement des théoriciens sociaux-fascistes »[9].

Avec la défaite du nazisme et la création de la République Démocratique Allemande (RDA) dans ce qui avait été la zone d’occupation soviétique, d’aucun aurait pu espérer une réévaluation plus positive de Rosa Luxemburg et de ses théories. Cela ne se produisit pas, le nouveau parti dirigeant (SED) adhérant strictement à la « sagesse » stalinienne. Une biographie officielle de Luxemburg fut publiée en 1951 qui, tout en louant son dévouement à la cause des travailleurs, affirmait que « grandes étaient ses fautes et erreurs qui dévièrent la classe ouvrière allemande vers la mauvaise direction. Plus que tout, nous ne devons pas ignorer qu’il ne s’agit pas seulement de quelques erreurs, mais de tout un système de positions incorrectes (le « luxemburgisme »). Ces positions furent un des raisons décisives de la défaite du Parti Communiste d’Allemagne après sa création… »[10]

Même après que la déstalinisation soit arrivée en RDA, Luxemburg resta suspecte pour la hiérarchie du SED. Ainsi, bien que Lénine se soit prononcé pour la publication des œuvres complètes de Rosa dans toutes les principales langues de la planète, le premier Gesammelte Werke de Rosa Luxemburg n’apparut en RDA qu’en 1970. De plus, les Gesammelte Werke sont loin d’être complets, n’incluant que peu de ses écrits sur la question nationale, et encore moins de ses lettres détenues par les archives de l’URSS ou de la RDA. Aucune tentative réelle n’a été faite de traduire Rosa dans d’autres langues majeures malgré l’appel vieux d’un demi-siècle de Lénine. Cependant, avec une ironie apparemment involontaire, une unité militaire est-allemande fut nommée dans les années 1970 d’après l’antimilitariste acharnée qu’était Rosa[11].

Dans l’ouest de l’immédiat après-guerre, Luxemburg a été publiée, lorsqu’elle l’a été, essentiellement comme une arme contre Lénine et contre le système rival de l’URSS. Quand elle a été « découverte » par la Nouvelle Gauche des années 1960 et 1970, elle a commencé à être jugée sur ses propres mérites, même si un arrière-goût anticommuniste a parfois continué à être attaché à la présentation de son œuvre. Par exemple, l’université du Michigan a publié les écrits de Rosa sur les « Questions d’organisation de la social-démocratie russe » et « La Révolution russe » dans un livre intitulé The Russian Revolution and Leninism or Marxism[12]. Dans la compétition entre l’Allemagne de l’ouest et la RDA, les deux Etats honorèrent Rosa Luxemburg en mettant son image sur un timbre-poste[13]. Mais, comme le disait une plaisanterie à l’époque, ces timbres avaient juste été imprimés pour que les staliniens et les capitalistes puissent cracher sur Rosa en envoyant leur courrier[14]. Avec l’effondrement du bloc soviétique, les passions se sont calmées et il est à nouveau possible d’étudier Luxemburg pour ses mérites propres. Beaucoup de travaux de valeur ont été accomplis dans l’objectif de revisiter Rosa et le luxemburgisme non-révisionniste, comme le montre les rassemblements organisés par la International Rosa Luxemburg Society. Cependant, beaucoup reste à faire pour rendre à Rosa Luxemburg sa place légitime comme penseuse originale et comme révolutionnaire éthique. Cet article est une modeste contribution à cet effort.

Cet article soutiendra qu’une nouvelle appréciation de Rosa, « un autre luxemburgisme », fidèle aux principes de Rosa et débarrassé de tout révisionnisme stalinien, pourrait se développer à partir d’aspects décisifs de son œuvre. Parmi les éléments qui pourraient avoir leur place dans une telle liste, je me concentrerai sur cinq :

1) confiance constante dans la démocratie ;

2) complète confiance au peuple (les masses) ;

3) dévouement à l’internationalisme dans la théorie et dans les actes ;

4) engagement pour un parti révolutionnaire démocratique ;

5) pratique inébranlable de l’humanisme.

Il y a, évidemment, bien d’autres domaines de sa pensée qui contiennent des pistes essentielles pour ceux qui veulent s’inspirer d’elle au vingt-et-unième siècle[15]. Pour des raisons de temps, je me limiterai aux cinq points mentionnés ci-dessus.

Démocratie est un mot qui est souvent galvaudé dans le monde d’aujourd’hui, trop souvent par ceux qui en fait ne s’intéressent pas à la démocratie pour la masse de l’humanité. Luxemburg a rejeté la tradition bourgeoise de la notion de démocratie : une foule passive choisissant entre différentes élites, parmi une offre limitée. Pour elle, la démocratie, la vraie démocratie, était un engagement actif des masses dans tous les aspects de la société. L’opinion de Luxemburg était que « plus les institutions sont démocratiques, plus le pouls de la vie politique des masses est vivant et fort, et plus directe et complète est leur influence »[16]. En d’autres termes, une démocratie entière comme l’expérience de la Commune de Paris en a fait présager la possibilité[17]. Elle n’était d’accord ni avec les arguments des parlementaires « socialistes » qui voyaient le peuple comme une masse passive de votes[18], ni avec le centralisme excessif des bolcheviks russes[19]. Rosa aurait été d’accord avec Bertolt Brecht quand il critiqua le secrétaire de l’Union des écrivains est-allemands qui après la révolte des travailleurs de 1953 :

Fit distribuer des tracts dans la Stalinallee

Déclarant que le peuple

Avait perdu la confiance du gouvernement

Et ne pourrait la regagner

Qu’en redoublant d’efforts. Ne serait-il pas plus simple

Dans ce cas pour le gouvernement

De dissoudre le peuple

Et d’en élire un autre ?[20]

Deuxièmement, nous avons remarqué sa confiance pour les masses. Cela est lié avec sa foi en la démocratie, bien que ce soit un aspect distinct. Rosa pensait que les travailleurs sont capables de s’élever au dessus de leurs problèmes et préoccupations du quotidien, pour créer un mouvement réellement révolutionnaire menant à une transformation fondamentale de la société. Alors que d’autres « socialistes » rejettent sur le peuple la responsabilité de leurs propres échecs, Luxemburg avait le sentiment que les masses se montreraient finalement plus avisées que leurs sauveurs auto-proclamés. Sa conclusion, souvent citée, de sa critique de l’organisation du parti russe, écrite avant la première guerre mondiale, mérite d’être rappelée ici : « disons-le sans détours : les erreurs commises par un mouvement ouvrier vraiment révolutionnaire sont historiquement infiniment plus fécondes et plus précieuses que l’infaillibilité du meilleur « comité central ». »[21]

Troisièmement, on ne peut que reconnaître l’internationalisme de Rosa Luxemburg. Elle savait que le nationalisme est une illusion dont joue très souvent les réactionnaires. A l’opposé de certains comme Lénine, qui recherchait un « nationalisme progressiste », Luxemburg avait compris que la fierté pour sa propre nation pouvait aisément et fréquemment être manipulée pour engendrer le mépris des autres cultures. Son premier livre, sur la Pologne, a prouvé que la Pologne ne pourrait jamais être véritablement indépendante à cause du manque des bases économiques nécessaires[22]. Cette vision perspicace s’applique à plus d’une nation dans notre ère de globalisation. Cependant, ses opinions étaient loin d’être antipathiques pour les nations et les peuples opprimés par d’autres, car elle pensait que leur véritable salut se trouvait dans la libération internationale, et non nationale[23]. Rosa savait que l’impérialisme n’était pas simplement un choix pour les économies capitalistes avancées, mais plutôt une nécessité économique. En outre, l’impérialisme se poursuit non seulement contre des nations mais aussi contre des catégories à l’intérieur des nations[24]. Pour combattre ces dangers, l’outil approprié est la solidarité internationale. D’une certaine manière, on pourrait dire que les forums sociaux mondiaux sont un projet essentiellement luxemburgiste, en cela qu’ils insistent sur l’internationalisme et la démocratie.

La quatrième composante du luxemburgisme est sa conception du parti révolutionnaire. Comme mentionné précédemment, Rosa Luxemburg était une démocrate convaincue qui avait une grande confiance dans les masses, les gens ordinaires. Comme elle l’a écrit dans Que veut Spartakus ? : nous « ne prendrons jamais le pouvoir sauf en réponse à la volonté claire, sans ambiguïté, de la grande majorité des masses prolétariennes de toute l’Allemagne, jamais sauf par l’affirmation consciente par le prolétariat des opinions, buts et méthodes de lutte de la Ligue Spartakus. »[25] Ces convictions l’ont écarté de la forme ultra centraliste du Parti selon Lénine[26]. Pour elle, le socialisme – le vrai socialisme – ne peut être réalisé que par la mobilisation complète des travailleurs comme acteurs actifs de leur propre libération. Tout en étant intransigeante dans son opposition contre le capitalisme et toutes les formes d’exploitation, Rosa était créative et très éloignée des ronronnements dogmatiques qui ont dominé le communisme européen au cours des décennies suivant sa mort. Le Parti, pour Rosa Luxemburg, ne devait ni se substituer aux masses des travailleurs, ni être une machine électorale utilisant le peuple comme de passifs remplisseurs d’urne. A l’inverse, il s’agissait d’avoir une interaction créative, et évolutive, entre les « dirigeants » et les « militants ».

Le cinquième et dernier principe du « luxemburgisme » dont nous parlerons est l’humanisme. Luxemburg avait la conviction absolue de la dignité humaine comme base morale du socialisme. Elle concevait le socialisme comme étant plus que l’amélioration quantitative de la condition humaine, mais comme une libération des humains du domaine de la nécessité, vers le domaine de la liberté. Alors que pour les dirigeants bourgeois, comme l’ancienne premier ministre britannique Thatcher l’a dit, « la société n’existe pas »[27], Rosa voyait la société comme une œuvre humaine exceptionnelle pouvant transcender les seules nécessités matérielles pour atteindre un accomplissement de l’esprit. Cela ne serait pas imposer au peuple. Luxemburg estimait que les révolutions précédentes dépendaient de la violence précisément parce qu’elles étaient dirigées par et pour des minorités privilégiées. Au contraire, « la révolution prolétarienne n’a nul besoin de la terreur pour réaliser ses objectifs ; elle hait et méprise l’assassinat. Elle n’a pas besoin de ces armes parce qu’elle ne combat pas des individus, mais des institutions […] Ce n’est pas la tentative désespérée d’une minorité pour modeler par la force le monde selon son idéal »[28].

Ecrivant dans la Die Rote fahne le 18 novembre 1918, Rosa affirmait que la révolution a « un devoir d’honneur ». Cet article soulignait l’aspect humaniste de la révolution et exigeait l’abolition immédiate de la peine de mort. Luxemburg concluait : « L’énergie révolutionnaire la plus constante alliée à l’humanité la plus bienveillante : cela seul est la vraie essence du socialisme. Un monde doit être renversé, mais chaque larme qui aurait pu être évitée est une accusation ; et l’homme qui, se hâtant vers une tâche importante, écrase par inadvertance même un pauvre ver de terre, commet un crime. »[29] Le Socialisme a toujours été pour Rosa la création d’un monde plus ouvert de beauté, de culture et de science pour tous. C’était un objectif noble pour Rosa au 20e siècle, et cela reste un objectif qui vaut la peine pour nous au 21e siècle. Peut-être que maintenant, après l’effondrement du bloc soviétique stalinien, il est temps pour une renaissance du luxemburgisme.


[1] [Texte présenté à la Conférence Internationale Rosa Luxemburg de Tokyo des 1 et 2 avril 2007. Traduit de l’anglais par Critique Sociale, publié avec l’accord de l’auteur – NDT] .

[2] La biographie la plus complète en anglais reste : J.P. Nettl, Rosa Luxemburg, 2 tomes, London and Oxford: Oxford University Press, 1966 [traduction en français aux éditions Maspero, 1972 – NDT].

[3] J.V. Stalin, Works, Vol. 13, Moscow: Foreign Languages Publishing House, 1955: 102.

[4] A. Martinov, “Lenin, Luxemburg, Liebknecht”, The Communist International, 10.3-4 (1933): 140-142.

[5] Sobhanlal Datta Gupta, Comintern and the Destiny of Communism in India, 1919-1943: Dialectics of Real and A Possible History, Kolkata (Inde): Seribaan: 33-34.

[6] Paul Frolich, Rosa Luxemburg, Gedanke und Tat, 1939 [traduction en français : Rosa Luxemburg, L’Harmattan, 1991 – NDT].

[7] Leon Trotsky, “Hands Off Rosa Luxemburg!”, The Militant (New York), 6 et 13 août 1932.

[8] Leon Trotsky, “Luxemburg and the Fourth International”, New International, août 1935 [traduction en français : Léon Trotsky, Œuvres, EDI, tome 6, 1979, pp. 34-40 – NDT].

[9] Kurt Sauerland, Der dialektische Materialismus, Berlin: Neuer Deutscher Verlag, 1932: 133.

[10] Fred Olssner, Rosa Luxemburg, Berlin-Est: Dietz Verlag, 1951: 7.

[11] Daily World, 29 juillet 1976 : p. 7.

[12] The Russian Revolution and Leninism or Marxism [La Révolution russe et Léninisme ou marxisme – NDT], Ann Arbor: University of Michigan Press, 1970. Voir aussi : Bertram D. Wolfe, “Rosa Luxemburg and V.I. Lenin: The Opposite Poles of Revolutionary Socialism” [Rosa Luxemburg et Lénine : les pôles opposés du socialisme révolutionnaire – NDT], Antioch Review, 21 (été 1961): 209-226.

[13] A l’ouest, cela ne se fit pas sans désaccord de la droite, voir : The Sunday Times (Londres), 17 mars 1974 : p. 8.

[14] Cette plaisanterie m’a été racontée par un membre de l’ambassade de RDA en poste à Washington et, d’autre part, par un membre du parti que j’ai rencontré lors d’une visite à Berlin-Est.

[15] Voir, par exemple : “Writings on Women, 1902-1914” [Ecrits sur les femmes, 1902-1914 – NDT] dans Peter Hudis et Kevin B. Anderson, The Rosa Luxemburg Reader, New York: Monthly Review Press, 2004 : pp. 232-245.

[16] The Rosa Luxemburg Reader : p. 302 (La Révolution russe, 1918).

[17] Voir : Karl Marx, La Guerre civile en France, 1871 (plusieurs éditions).

[18] Elle a débattu avec ceux qui disaient vouloir une voie différente vers le socialisme, mais elle soutient, dans Réforme sociale ou révolution ?, qu’ils choisissaient en fait un but différent. The Rosa Luxemburg Reader : pp. 157-158.

[19] Ottokar Luban, « Rosa Luxemburg’s Criticism of Lenin’s Ultra Centralistic Concept of the Party in the Socialist Movement » [La Critique de Rosa Luxemburg du concept ultra centraliste du Parti de Lénine dans le mouvement socialiste – NDT], article présenté à la Conférence Internationale Rosa Luxemburg, Wuhan, Chine, 20-21 mars 2006.

[20] Bertolt Brecht, « La Solution », poème écrit après le soulèvement des travailleurs de Berlin de 1953.

[21] Rosa Luxemburg, Centralisme et démocratie [Questions d’organisation de la social-démocratie russe], 1904, dans : Rosa Luxemburg, Réforme sociale ou révolution ? (et autres textes politiques), Spartacus, 1997, p. 138.

[22] Rosa Luxemburg, Die Industrielle Entwicklung Polens [Le Développement industriel de la Pologne – NDT], thèse de doctorat soutenue à Zurich, publiée à Leipzig en 1898. Traduction en anglais : Rosa Luxemburg, The Industrial Development of Poland, New York: University Editions, 1979 [il n’existe pas encore de traduction en français – NDT].

[23] Horace B, Davis, ed., Rosa Luxemburg on the National Question: Selected Writings, New York: Monthly Review, 1976.

[24] Anthony Brewer, Marxist Theories of Imperialism: A Critical Survey, London: Routledge & Kegan Paul, 1982: 61-76.

[25] Was will der Spartakusbund ?, 14 décembre 1918. The Rosa Luxemburg Reader : pp. 356-357.

[26] Voir l’article d’Ottokar Luban cité plus haut.

[27] Margaret Thatcher, Women’s Own, 31 octobre 1987.

[28] The Rosa Luxemburg Reader : p. 352.

[29] Rosa Luxemburg, Un Devoir d’honneur : http://www.critique-sociale.info/114/un-devoir-dhonneur-par-rosa-luxemburg/