Ici comme ailleurs, les classes populaires continuent actuellement à payer la crise capitaliste : hausse du chômage, baisse des revenus réels pour la majorité (pendant que les privilégiés s’enrichissent), etc. Et la situation ne pourra qu’empirer avec la hausse de la TVA prévue début 2014.
Dans l’immédiat il est donc nécessaire de construire une opposition de gauche résolue, contre la politique économique de droite qui est actuellement menée par le gouvernement, en fédérant tous ceux qui veulent se mobiliser dans un cadre politique et social nouveau, dépassant les partis et syndicats existants. Combattre l’austérité ici est une partie d’une mobilisation mondiale qui a lieu actuellement entre les intérêts des travailleurs, et ceux des classes capitalistes. Ce combat doit donc être pleinement internationaliste, et non enfermé dans les différents pays et peu coordonné.
Plus largement, la solution est la construction à la base, dans nos lieux de travail, dans nos quartiers, d’une lutte auto-organisée pour en finir avec le système hiérarchique-capitaliste. Croire qu’un seul individu, un « sauveur suprême », pourrait accélérer ou faciliter ce processus serait non seulement une perte de temps, mais une impasse dangereuse. Changer de premier ministre ne nous sortirait en rien de la situation actuelle.
C’est nous tous collectivement, démocratiquement, qui pouvons prendre nos affaires en mains, sans nous déposséder en les confiant à quiconque. C’est seulement de cette manière que nous pourrons changer les choses, par l’abolition du système salarié, du mode de production capitaliste et des Etats. L’objectif de la démocratie réelle c’est la démocratie directe et sociale, qui permettrait une autre société, sans oppression, pour la liberté et le bien-être de tous et de chacun.